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Officialisé par les Nations Unies en 1977, le 8 mars trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du 20ème siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Les groupes et associations de militantes préparent des manifestations pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, afin d’améliorer la situation des femmes à travers le monde.
Le 8 mars en 6 dates

1910 à Copenhague : l’Internationale socialiste instaure une « Journée de la femme » à caractère international, pour rendre hommage au Mouvement pour les droits des femmes et aider à obtenir un vrai suffrage universel.

1911 : la « Journée internationale de la femme » est célébrée pour la première fois le 19 mars en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse : plus d’un million de femmes et d’hommes assistent à des rassemblements.

Droits de voter, d’exercer une fonction publique, droit au travail, à la formation professionnelle, et la cessation de la discrimination sur le lieu de travail. Mais le 25 mars, 140 ouvrières sont tuées dans l’incendie de leur atelier à New-York. La plupart sont des immigrantes italiennes et juives. Cet évènement aura un fort impact sur le mouvement des femmes.

1915 : Alexandra Kollontaï organise à Chrsitiana, près d’Oslo, une manifestation de femmes contre la guerre. Clara Zetkin monte une Conférence internationale des femmes, qui inspirera les opposants à la première guerre mondiale. Elle sera suivie d’une autre à Berne puis à la Haye. C’est la guerre, les femmes remplacent les hommes au travail et sont exploitées. Elle se mobilisent pour leurs droits et réclament la paix.

1917 : en Russie, le gouvernement provisoire accorde le droit de vote aux femmes après une grève « du pain et de la paix »

1945 : la Charte des Nations Unies proclame l’égalité des sexes en tant que droit fondamental.

Affiche du 8 mars 2004« LA femme n’existe pas, LES femmes, si ! »

1982 : le gouvernement français officialise le 8 mars et en fait une journée pour les droits des femmes. Yvette Roudy, alors ministre des droits des femmes, écrivait « J’aimerais, cela est vrai, qu’il n’y ait pas de 8 mars, de Journée internationale des femmes. Cela signifierait qu’il n’y a plus de discrimination et donc plus de lutte, plus de revendications, parce que les comportements sont devenus égalitaires et que tous les citoyens peuvent exercer la plénitude de leurs droits (….) C’est encore un rêve. »